Culture
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28 imagesDerniers préparatifs pour la rétrospective de l'artiste Tania Mouraud au Centre Pompidou Metz
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31 imagesLa traversée de la Seine-Saint-Denis de boijeot.renauld. Avril 2017, 710 heures, Saint Ouen - Saint Denis - Aubervilliers - La Courneuve, France. Sébastien Renauld et Laurent Boijeot traversent le département de la Seine-Saint-Denis à pied durant un mois, en vivant dehors avec ce qu’ils appellent leurs unités d’habitation (terme désignant une unité de base nécessaire pour vivre et renvoyant aux théories de Le Corbusier ou du Bauhaus). Soit pour chacun : un lit deux places, une table de bar avec deux tabourets, une table avec deux chaises et deux tabourets. Formé à l’architecture et passé par le théâtre de rue pour Sébastien Renauld, à la sociologie et par le graffiti pour Laurent Boijeot, les plasticiens alternent la fabrication de meubles et le déplacement des unités d’habitation. Celui-ci consiste à prendre les derniers meubles de la file pour les placer en tête. La progression est lente. Et puis, espace public oblige, toutes leurs actions sont ponctuées d’échanges. Les meubles construits lors des chantiers sont mis de côté pour le banquet de clôture, prévu place de la Fraternité, en plein cœur de la Cité des 4 000. Ils seront ensuite laissés en “libre-service” : chaque visiteur peut repartir avec ce qu’il souhaite. La présence dans l’espace urbain de ces deux jeunes hommes, leur façon de vivre là avec le plus grand naturel, en faisant abstraction de l’incongruité de la chose, avec leurs meubles de bois blanc dont on perçoit au premier regard la praticité, est foncièrement étonnante. C’est aussi que, contrairement aux usages en vigueur dans le champ culturel, aucune affiche ou tract à proximité n’explicite le projet. Aucun médiateur recruté pour l’occasion ne vient présenter, détailler l’action. Pour savoir de quoi il retourne, il faut venir leur parler.
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35 imagesLa ligne orange, projet de Céline Ahond réalisé au titre du 1% artistique dans le cadre de la rénovation du collège Pierre de Ronsard à Mer en 2013.
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9 imagesDouglas Boyd, chef d’orchestre d'une formation musicale de quarante-trois musiciens en résidence à la Philharmonie de Paris. Au programme de la répétition du jour, des airs signés Rossini et Mozart.
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21 imagesConcert à Lens, France, 9 juin 2015. Huit ans après le succès de la chanson Jimmy, Moriarty sort Epitaph, son quatrième album. À la fois électronique et folk, explosive et mélancolique, rétro et incroyablement créative, la musique de Moriarty ne ressemble à aucune autre : le fonctionnement du groupe non plus.
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17 imagesAvec Ça ira (1) Fin de Louis, présenté à Nanterre-Amandiers, l’auteur-metteur en scène Joël Pommerat donne à voir la politique et le théâtre en train de se faire. Un théâtre profondément démocratique, intelligible à tous, qui plonge le spectateur dans le bouillonnement idéologique révolutionnaire et réinterroge les nécessités de l’engagement politique. Le spectacle s’inspire des grandes lignes de l’histoire révolutionnaire, depuis la crise financière qui conduit à la convocation des États généraux par Louis XVI jusqu’aux débuts de la contre révolution en 1790-91. L’équipe de création a beaucoup travaillé et improvisé à partir de textes d’archives, avec l’appui de la dramaturge Marion Boudier et de l’historien Guillaume Mazeau. Rompant radicalement avec le mythe d’une histoire des héros, Joël Pommerat donne au passé la force du présent en s’intéressant au processus collectif révolutionnaire, à la multiplicité de ses acteurs et à son caractère improvisé. Transformant le plateau de Nanterre-Amandiers en agora, les quatorze acteurs qui endossent plusieurs rôles, proposent une histoire à hauteur d’homme et mettent la parole au centre de l’action théâtrale. Un spectacle qu’on peut voir et revoir sans jamais en épuiser la très riche matière artistique et politique.
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24 imagesDans les coulisses des préparatifs de la comédie musicale "Un américain à Paris" au théâtre du Châtelet.
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23 imagesLe Forum du Blanc-Mesnil accueille ses derniers spectacles. Jeudi 13 novembre 2015, le nouveau maire UMP a mis fin à la convention qui liait le Forum, la Ville, les autres collectivités territoriales et l’État. L’association qui fait vivre le lieu ne survivra pas au-delà de fin décembre. Ce sont vingt emplois permanents menacés ; deux-cents à deux-cent-cinquante intermittents déprogrammés pour la fin de la saison ; six compagnies en résidence fragilisées. Ce sont aussi des liens humains qui tissaient une ville au quotidien qui disparaissent. Les crèches, les écoles, les collèges, les lycées, les hôpitaux, les centres sociaux, les services municipaux, les maisons de retraites, les associations menaient avec les artistes en résidence des projets de toutes sortes depuis une quinzaine d’années.
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20 imagesLe Cirque Romanès, premier cirque tzigane d'Europe, est fondé en 1994 par Alexandre et Délia Romanès.
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21 imagesTournage du film "Pas son genre" de Lucas Belvaux, adaptation du roman éponyme de Philippe Vilain. Arras 2013.
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23 imagesReportage sur les préparatifs du défilé du créateur Peter Dundas pour la maison de mode Ungaro à Paris en mars 2007 pour le San Francisco Chronicle magazine.
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20 imagesCe défilé organisé à Santa Cruz grâce à la gallerie Michaelangelo pour la troisième année consécutive, présente les jeunes talents de la mode. Cette forme d'art bien spécifique est peu représentée dans la région de Monterey et récompense créativité et innovation. Santa Cruz, Californie, 2008. This Runway Show showcase emerging designers from Santa Cruz and throughout the Bay Area at the Civic Auditorium in Santa Cruz, California. This is an art form rarely exhibited in the Monterey Bay region and demonstrates interesting creativity and innovation. A unique feature of the event is the premier showing of eight to ten fashion art pieces by area artists. Third Michaelangelo gallery fashion show, Santa Cruz, California, 2008
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15 images« J'avais treize ans quand j'allais au Kultur Park avec mon groupe d'amis. Ados de l'Ouest, on était très attirés par le seul parc d'attraction de Berlin-Est. Même s'il n'était pas vraiment moderne, son style marqué de l'est avait une touche exotique unique pour nous. » Frederike, 28 ans, Berlinoise. Aujourd'hui, la nature envahit les attractions délabrées. Dans un décor surréaliste, les personnages décolorés d'un autre temps s'enracinent dans le présent. Un dinosaure s'est effondré et reste les pattes en l'air tandis qu'un chat géant, caché derrière un champ d'orties, semble prêt à bondir, la gueule ouverte. Transportée par la puissance évocatrice des vestiges du parc, Frederike déambule telle Alice au pays des merveilles entre des chevaux en plastique figés dans leur mécanisme rouillé. Toute une mémoire plane comme un fantôme sur les manèges endormis. Le Kultur Park est ouvert en 1969 à l'occasion du 20ème anniversaire de l'Allemagne de l'Est. Au bout du Treptower Park, à la limite de Berlin-Est, il couvre une vingtaine d'hectares. Suite à sa faillite, le propriétaire est en prison et la ville de Berlin est responsable du lieu, fermé et laissé à l'abandon depuis 2001. Plusieurs repreneurs ont été intéressés pour le rachat du site mais les négociations traînent toujours trop et aucun projet n'aboutit.