Défense 2ème chance
24 images Created 25 Sep 2012
En 2005, l'EPID, Etablissement Public d'Insertion de la Défense, apparaît dans le plan de cohésion sociale du gouvernement. Sous double tutelle ministérielle, des établissements d'insertion sont ouverts petit à petit depuis septembre 2005. L'objectif est de pouvoir accueillir à terme 20 000 personnes en très grandes difficultés repérées lors des journées d'appel de la Défense.
« J'ai une formation d'apprenti boulanger mais ça me plaisait pas, après, j'ai été en contrat d'alternance pour apprendre la mécanique mais le patron m'a viré, il trouvait que j'étais trop lent et trop souvent en retard... c'est mes parents qui m'ont amené ici, mon père est réserviste. »
Le 7 novembre 2005, Frédéric, 18 ans, et une trentaine de filles et garçons de son âge, sont reçus à l'établissement d'Insertion de Velet, en Bourgogne. Stigmatisés par l'échec scolaire et le manque de repères, ils sont tous volontaires.
Au programme, cadré majoritairement par d'anciens militaires : mise à niveau en culture générale, formation professionnelle pour favoriser l'entrée dans la vie active, sports collectifs... Velet fonctionne comme un internat avec un règlement intérieur strict et port de l'uniforme obligatoire. Les uns craquent et quittent le centre, ceux qui restent s'accrochent à cette deuxième chance.
« J'ai une formation d'apprenti boulanger mais ça me plaisait pas, après, j'ai été en contrat d'alternance pour apprendre la mécanique mais le patron m'a viré, il trouvait que j'étais trop lent et trop souvent en retard... c'est mes parents qui m'ont amené ici, mon père est réserviste. »
Le 7 novembre 2005, Frédéric, 18 ans, et une trentaine de filles et garçons de son âge, sont reçus à l'établissement d'Insertion de Velet, en Bourgogne. Stigmatisés par l'échec scolaire et le manque de repères, ils sont tous volontaires.
Au programme, cadré majoritairement par d'anciens militaires : mise à niveau en culture générale, formation professionnelle pour favoriser l'entrée dans la vie active, sports collectifs... Velet fonctionne comme un internat avec un règlement intérieur strict et port de l'uniforme obligatoire. Les uns craquent et quittent le centre, ceux qui restent s'accrochent à cette deuxième chance.